Bien que performantes, les méthodes actuelles de diagnostic sont impressionnantes pour le patient et coûteuses (IRM, tomographie par émission de positrons ou TEP) ou invasives (ponction du liquide céphalo-rachidien). Elles ont également le défaut de détecter la maladie assez tard.
Les chercheurs réfléchissent par conséquent à de nouveaux outils de diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer tels qu’un test rétinien (voir article) ou un test sanguin. Ce dernier est très prometteur. Il pourrait repérer des protéines anormales ou toxiques (amyloïdes) circulant dans le sang au tout début du processus d’Alzheimer soit 15 à 20 ans avant le diagnostic normal. Ce nouveau biomarqueur dans le plasma permettrait une identification précoce de la maladie efficace à 90% et pourrait même identifier les personnes à risque, voire présélectionner celles devant subir une ponction lombaire ou une analyse par TEP. Plusieurs équipes de scientifiques planchent sur ce sujet dans le monde, pour développer un test fiable et accessible au plus grand nombre.
