La maison où l’on soigne Alzheimer autrement

Logos_presse_almage-05

Un grand appartement familial comptant de nombreuses chambres individuelles avec salle d’eau et coin cuisine. Ce concept, qui mêle indépendance et communauté de vie, est l’un des piliers de la nouvelle maison de retraite «les Parentèles de la rue Blanche», un établissement dédié à la prise en charge des patients atteints d’Alzheimer et de troubles apparentés. Le parti pris : « Liberté de mouvement et ouverture de l’espace à l’intérieur de la résidence», explique le gérontopsychiatre Alfred Saillon.
L’établissement est situé en plein coeur de la capitale, dans cette rue Blanche plus célèbre pour ses théâtres et sa vie nocturne que pour ses équipements de santé. Il fait partie du groupe Almage, une société privée fondée par Alfred Saillon, chantre d’une prise en charge assez différente de ce qui se fait dans la plupart des maisons de retraite. Aux Parentèles, c’est « l’environnement qui s’adapte aux patients, et non les patients qu’on adapte à l’environne- ment », explique-t-il.
Un principe applique dans six autres établissements du groupe : qua- tre en France et deux en Belgique. Dans ces maisons de retraite ultra spécialisées et médicalisées, les pla- ces ne sont pas exclusivement réservées aux familles fortunées capables d’assumer un prix de journée d’envi- ron 145 €. Rue Blanche, « un tiers des places sont accessibles à l’aide sociale », précise le Dr Saillon, qui rappelle aussi que « Paris n’a pas d’établissements aussi spécialisés. De nombreuses structures ont des sections dédiées aux malades atteints d’Alzheimer et d’autres maladies neuro- degénératives, mais ici, c’est tout un environnement qui donne l’une des clés du bien-être de nos patients : la stimulation cognitive ».

Lire la suite